Il fallait se lancer, depuis le temps que la rosace attendait..
Afin de s’entraîner et de régler les diamètres extérieurs et intérieurs de la rosace, ainsi que la profondeur nécessaires, elle a d’abord été montée à blanc dans une planche de contreplaqué.
Comme il restait une table d’harmonie ratée, c’était l’occasion de se faire la main une fois de plus avant de l’incruster réellement dans la table.
Une fois que les diamètres intérieurs et extérieurs ont été trouvés avec suffisamment de précision, ils ont été marqués sur le guide en plexiglas avec un feutre fin indélébile.
Le centre de la rosace a été ensuite marqué sur la table puis percé avec un foret de 3mm afin de guider ensuite le foret de 8 pour l’axe du guide.Tout s’est bien passé dans la « table d’entraînement »
Malheureusement, sur la « vraie » table, au moment de percer à 8, le foret a rippé et il a fallu agrandir le trou à 10 pour se recentrer correctement, puis immobiliser la table sur un support avec des pinces à ressort.
Du coup, pour garder le même axe avec précision, l’ouïe a également été percée, même si normalement, il aurait fallu attendre que la table soit mise à épaisseur.
Pour réaliser la gorge avec précision, elle a été faite en plusieurs passes avec un diamètre légèrement supérieur pour l’intérieur et légèrement inférieur pour l’extérieur dans un premier temps.
Ensuite, lorsque la rosace s’ajustait comme il faut dans la gorge, elle a été collée. Afin de presser de manière uniforme, un poids a été posé sur une planche de contreplaqué, elle-même posée sur la rosace (une feuille de papier entre les deux pour éviter que le contreplaqué ne colle à la rosace).
Lorsque tout ça a été sec, la rosace et la table ont été mise au même niveau à l’aide d’un racloir puis d’une ponceuse vibrante avec du papier de verre fin (P120). Le tout a ensuite été fini avec une cale à poncer bien plate et du papier de verre très fin (P240).
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