Salut à tous ! C’est avec grand plaisir que je vous présente la guitare terminée.
Mais avant, quelques déboires auxquels j’ai été confronté :
La fin de la construction a été quelque peu mouvementée… J’ai en effet décollé le chevalet pour le recoller car il subsistait un jour lors du premier collage. J’ai utilisé un fer à repasser : pour dans un premier temps chauffer la zone en posant le fer sur le chevalet en intercalant un chiffon humide ; et par la suite pour chauffer une spatule de peintre que j’ai insérée progressivement entre le chevalet et la table, en ajoutant quelques gouttes d’eau au compte goutte sur la spatule chaude de temps en temps. Il faut y aller très, très doucement, et ne pas forcer, ce sont la chaleur et la vapeur d’eau qui doivent ramollir la colle. Avant de décoller complètement le chevalet, lorsqu’il n’est plus collé que par 1 cm au plus de colle au centre, il faut utiliser la spatule perpendiculairement à la table.
Malgré toutes les précautions que j’ai prises, j’ai frôlé le suicide lorsque le chevalet s’est enfin décollé de la table… Voyez par vous-même :
A certains endroits, la spatule a carrément creusé dans le bois de la table (j’ai quand même passé au moins 4heures à essayer de décoller ce chevalet : il y a sans doute quelque chose que je ne devais pas faire bien).
Après recollage des parties de la table sous lesquelles la spatule était passée, puis ponçage léger, et contrôle des jours (pour le coup, ils n’étaient pas si profonds que cela quelques dixièmes au plus à certains endroits, même si la photo donne l’impression qu’ils étaient plus grands), j’ai poncé à nouveau le dessous du chevalet pour qu’il se conforme bien à la table, et je l’ai recollé. J’ai cette fois-ci bien vérifié qu’il faisait bien contact partout avec la table. La première fois, je crois que le dessous de mon chevalet était légèrement bombé ce qui fait qu’en appliquant une légère pression d’un côté, cela faisait bien contact sur ce côté précis, mais pas de l’autre et inversement.
Le vernis a été réalisé avec l’aide précieuse du luthier Maurice Rey (Guitares amarok). Il s’agit d’un vernis nitro-cellulosique appliqué au pistolet et poli pour le brillant final avec du polish de carossier.
Donc, voici (enfin) quelques vues de la guitare terminée :
Enfin, la signature, datée à 2013… la prochaine fois, je collerai l’étiquette au dernier moment !
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