Bonsoir, tous les pianos ayant un long soutien dans la partie délicate octave 5 6, ont pour moi un timbre ouvert et bien coloré , lumineux serait un bon terme, alors que d'autres sont plus percussion que chant.
Bien sûr la table ne doit pas être trop raide. Le terme auto alimentation n'est sans doute pas idéal, mais il faut conserver le énergie de la corde cest à dire réfléchir les trains d ondes en gardant la polarisation verticale assez longtemps ( par la suite le angle de sortie dedans pointes de chevalet pousse la corde à vibrer horizontalement quand elle a perdu assez de énergie, pratiquement ce n'est pas aussi "carre" et les vibrations "tournent " mais toute l épaisseur du son après stabilisation du "bruit" est obtenue avec vibrations verticales. Les petits déphasage qu'on emploie en accordant les 3 cordes ensemble permettent de favoriser la longueur, l'attaque, la largeur ou même la stabilité à long terme ( avec les 2 cordes extérieures en phase et la centrale en opposition donc un poil plus bas, ou plus haut mais naturellement l'unisson évolue vers cette forme "en sourire")
Un vieux piano aura une table plus molle, abaissée en plus, et on aura intérêt à baisser le tirant pour lui donner de l air (car elle a parfois une couleur sonore très agreable)
Quoi qu'on fasse sur un piano meme neuf on aura des notes avec un meilleur rendement que dautres , quand le chevalet croise une barre de table par exemple.
Si je comprend bien tu ne emploie que des barres plates même pour celles qui sont transverses au fil ? Tu généré un tension du coup et du rendement sonore.
Ce dont je parlais c'est du tablage sous hygrométrie basse, plus que ce que la guitare va subir par la suite, mais c'est le procédé Steinway de gérer la sonorité par la mise en tension de la table. Eux sont assez extrêmes de ce point de vue mais tous collent un panneau séché.
(Fenner dit que sinon il faut avoir une colle à prise immédiate, je ne vois pas bien pourquoi )
Plusieurs niveaux de séchage la table remonte en fréquences ce qui est avantageux pour contrer sa masse dans les aigus surtout pour les grands pianos ou elle s'agrandit trop dans cette zone.
Amusant que les américains ont les mêmes options sur les pianos que sur les guitares la recherche de puissance maximale. La facture de pianos c'est en Allemagne (même pour Steinway)
Ecole avec 6 ans de formation, qui a du "baisser" son niveau pour que les diplômes soient équivalents en Europe ( ça a finalement changé, mais entre le moment où j'ai commencé et maintenant , le niveau de l'apprentissage à énormément changé, même si c'est si vaste qu'il faut après être confronté à plein de choses différentes pour vraiment avancer, ce qui n'est pas le cas si on travaille pour un magasin lambda.
Filière formation en usine ou stages indispensable, par exemple pour être efficace sur Steinway.
Le Fors est un très bon support de cours, mais les notions pour la restauration sont encore de la ancien temps, très basique bien que déjà riche. Il n'y a rien sur lévaluation de l'état dune table ou du plan de cordes employé d'origine, et bien souvent les aciers montés etaient differents, ou plus raides ou plus tendres. Ou bien encore le calcul du plan de cordes emploie une théorie des années 1900 bien dépassée et créant pas mal de déséquilibres que beaucoup ne savent pas compenser lors du remplaciment des cordes.
J'ai d'abord appris à remplacer ou regarder des pièces changer les cordes en conservant les diamètres, employer des côtes "standard" pour les réglages, sans trouver personne pour m'expliquer les tenants et aboutissants des équations qui composent clavier mécanique table et cordes.
Ce type de information se touche du doigt dans quelques ouvrages allemands et pour les gestes techniques les stages des marques (ou de certains collegues) permettent d'apprendre à être efficace. Le feeling et un bon niveau pianistique aident pour communiquer avec le pianiste et pour cerner le son (et pour apprendre l'harmonisation il faut d'abord être très expérimenté en accord)
Quand on commence à s'y retrouver il faut une méthodologie précise pour pouvoir employer ses tours de main et travailler presque aussi vite qu'en usine lors des réparations. ..pareil au fur et à mesure on oublie les outils on en emploie de moins en moins, et on arrive à faire sur place 50% des choses qu'on ne faisait qu'en atelier.
J'aime bcp le travail d'atelier, toujours bcp d heures, mais il faut sortir faire de la maintenance , de laccord , aussi.
Peut être ferais je une guitare pour mon fils. Ça vaut la peine, du point de vue résultat final, par rapport à un instrument de luthier ?
Bonne soirée et encore mes excuses pour les disgressions ..😉